Embuscade dans le Sud !

Dans les vertes foret d'Ithilien du Sud, une forte troupes de haradrims avançaient. ils devaient etre un bon millier, et leur général chevauchait un mumak de Harad. Les haradrims étaient tendus: en effet, les foret d'Ithilien ne s'étaient jamais révélées vraiment sures. Les rangers de l'Intendant Faramir ne cessaient d'harceler les laquais de Sauron, le Seigneur des Ténèbres. Beaucoup de guerriers qui s'étaient aventurés trop loin dans la foret n'étaient jamais revenus...

Et les haradrims avaient raison d'avoir peur. Car, sans qu'il le sache, une centaine d'yeux hostiles les épiaient. faramir s'était déplacé en personne pour cette embuscade, afin de renforcer la volonté de se rangers. L'Intendant grimaça en regardant les ennemis: ils étaient plus nombreux qu'il ne l'avait prévu; la partie serait dure.
Heureusement, tout était pret. Inconsciemment, les haradrims avançaient en effet vers une souricière. Dissilulés derrière les arbres, les Rangers restaient invisible à leurs yeux. Une baliste à pointe de mithril avait été mise en batterie, afin d'atteindre le terrible mumak. Mais surtout, les hommes de Harad n'avaient pas remarqué le cercle d'huile répandu par terre. Des Gondoriens armés de flèche enflammées n'attendaient qu'un ordre pour mettre le feu à la clairière, qui se transformerait en une vraie fournaise.

Et le signal en question ne saurait tarder. En effet, faramir avait encoché son arc, et visait un officier de harad chevauchant un alezan de Khan. La flèche partit...

Mârhr avait horreur de cet endroit. Une région truffée d'infidèles qui se permettaient encore d'aller et venir à leur guise sous le soleil terni, voilé par le pouvoir du ténébreux. Juché sur son cheval, il scrutait les alentours tout en donnant de la voix pour positionner ses troupes. Il s'épongeait souvent le front avec un grand morceau de tissu blanc qu'il agitait ensuite pour le faire sécher. Il conversait avec son frère, capitaine et en charge du bataillon de tête.
Amener cette armée jusqu'à l'ancien port Gondorien de Pelargir n'était pas une mince affaire et la traversée des forêts de l'Ithilien ne lui plaisait guère. Toutefois, les ordres étant les ordres, ils étaient là pour être exécutés.
Les derniers éclaireurs n'avaient rien signalé d'anormal. Peut être qu'en fin de compte, le nombre considérable de guerriers qui se déplaçaient dans le relief accidentés avait suffit à décider les infidèles à ne pas tenter quelques actions stupide.
Le moment de la pause approchait et Mârhr s'apprêtait à lever le bras pour faire stopper les troupes. C'est à ce moment qu'un cri étouffé retentit juste derrière lui et que le morceau de tissu jusque là blanc immaculé qu'il tenait dans ses mains se teinta de rouge éclatant arrosé du sang de son capitaine de frère Salârhr, qui venait de s'effondrer de son alezan de Khand.

Il hurla pour faire stopper la longue colonne avant de bander son arc et de répliquer à la vitesse de l'éclair.

Déjà, au pied de l'immense Mûmakil, Les haradrims du premier bataillon courraient en direction du tir ...